Khaled Larbi, méthodologue au sein de la Division Sondage de l’Insee 

“Je me sens à ma place à l’Insee car je fais toujours ce que j’ai voulu faire à l’issue de ma classe préparatoire : des mathématiques. Elles n’ont pas juste vocation à me rendre joyeux, elles permettent d’éclairer le débat public et d’aider les politiques dans la mise en œuvre de mesures.” A l’Insee, comme à l’ENSAI, Khaled Larbi a su allier enthousiasme pour les mathématiques et sens du service public. 

Dans cet entretien mené au siège de l’Insee, Khaled Larbi évoque son poste de Méthodologue en charge des redressements, la diversité et la richesse des missions que permet le service statistique public, ainsi que l’apport unique de l’ENSAI dans son parcours académique.

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Métholodogue : un statisticien à la frontière entre pratique et théorie 

Khaled Larbi est méthodologue en charge des redressements au sein de la division sondage de l’Insee.  

“Derrière ce nom intrigant de méthodologue se cache un statisticien à la frontière entre la pratique et la théorie. Mon travail au quotidien consiste à utiliser des éléments de la théorie des probabilités et des statistiques pour essayer de rendre les chiffres issus d’enquêtes les plus précis possibles. A côté de cela, je conseille mes collègues sur des questions de sondages, et je donne des formations sur cette thématique. »

Intégrer le SSP, la promesse d’une carrière diversifiée 

A 29 ans, Khaled Larbi compte déjà plusieurs expériences professionnelles variées. Attaché statisticien diplômé du Master Science des données pour la Décision publique, il est devenu administrateur de l’Insee en 2022.  

Si l’on veut, on peut commencer sa carrière à l’Insee en tant qu’informaticien, apprendre les dernières technologies, puis passer sur un poste d’économiste, où l’on va traiter de la conjoncture actuelle, puis se dire qu’on aimerait étudier les inégalités en accès de soin, et puis au poste d’après, se dire qu’on aimerait faire de l’enseignement, à l’ENSAI par exemple. Cette diversité qu’offre l’Insee, elle me surprend, je n’ai pas l’impression que ce soit le cas dans toute la fonction publique. 

Pourquoi intégrer l’ENSAI après une CPGE ?  

Très attiré par les mathématiques, Khaled Larbi a hésité sur son orientation en études supérieures, au sortir de classe préparatoire. Mathématiques fondamentales, enseignement ? L’ENSAI a retenu son attention : il y a trouvé le terrain idéal pour approfondir sa maîtrise des mathématiques.  

L’ENSAI est une grande école à taille humaine dans laquelle tu peux avoir cours un cours de mathématiques très théorique le matin et te retrouver en cours de sociologie l’après-midi. C’est une grande école dans laquelle ton voisin de gauche est issu d’une prépa littéraire et ton voisin de droite d’un BUT. C’est de la mixité, c’est de l’échange, et je trouve qu’on en ressort plus fort. A l’issue des trois ans, on a appris grâce aux cours, mais aussi grâce aux compétences que nos camarades de promo ont acquises en amont. 

Travailler dans la donnée à l’Insee et dans le Service statistique public