L’Empire Contrastat élu nouveau BDE de l’ENSAI
Au terme d’une campagne de trois semaines adaptées au contexte sanitaire, les étudiants de l’ENSAI ont élu leur nouveau BDE. L’Empire Contrastat aura pour rôle de représenter les élèves et d’animer la vie étudiante. Entretien avec Maxime Briol, président du BDE.
Maxime Briol, ENSAI 2023, préside l’Empire Contrastat avec Nolwen Rodet, ENSAI 2023.
Avant toute chose, peut-on revenir sur la campagne BDE, hors norme cette année ?
Maxime Briol : C’était une campagne assez inattendue. Déjà par le fait qu’elle se soit tenue ! Très honnêtement, je pensais qu’elle serait annulée, comme elle devait commencer deux jours après l’annonce d’un nouveau confinement. Cette perspective me peinait un peu parce que pour beaucoup d’élèves, et pour moi aussi, c’était vraiment l’occasion de voir enfin la vie étudiante à l’ENSAI. C’est ce qu’on attendait depuis qu’on avait intégré l’école. Bien heureusement, elle a été maintenue.
Nous avons pu vivre trois semaines extraordinaires, hors du temps.
Cela a été la première fois depuis longtemps où nous n’avions pas le Covid en permanence à l’esprit, même si on veillait toujours au respect des gestes barrières, bien sûr.
Je tire beaucoup de satisfaction de cette campagne car au-delà de la victoire, notre liste est devenue un vrai groupe d’amis unis.
Quel est le projet de l’Empire Contrastat pour son mandat ?
M.B. : Avec Nolwen, la vice-présidente, nous voulons vraiment aller au-delà de l’animation de la vie étudiante de l’ENSAI. Cet aspect-là est conditionné par l’évolution des consignes sanitaires.
Ce que nous souhaitons, c’est faire de l’ENSAI un environnement où chacun puisse trouver sa place. Nous sommes dans une école qui est axée sur la tolérance, sur l’acceptation des autres et de leurs différences.
Nous aimerions accentuer cette politique en arrivant à constituer un environnement étudiant dans lequel chacun puisse trouver sa place sans se sentir exclu, quel qu’il soit.
Quelles sont les raisons qui te poussent à t’investir dans la vie étudiante ?
M.B. : C’est quelque chose que j’ai toujours apprécié. En classe préparatoire, c’est moi qui m’étais occupé de l’intégration de nos premières années.
J’aime organiser de gros événements et voir que les gens s’amusent. Pour moi, il n’y a pas de plus belle gratification, après avoir passé des heures et des heures à organiser quelque chose, de voir les gens passer du bon temps, vivre un moment qu’ils garderont longtemps en mémoire. C’est ce qui m’a poussé à m’intéresser au BDE, et ensuite au poste de président.
Je pense que j’ai les épaules, la motivation pour organiser de tels événements, avec les autres membres du bureau évidemment, sans qui rien ne serait possible.
Quels sont premiers évènements que vous préparez ?
M.B. : En premier lieu, on aimerait énormément réussir à organiser un WEI qui soit assez marquant puisque l’an dernier, il n’y en a pas eu.
Les élèves qui vont sortir de deux ans de classe préparatoire ou de trois années à l’université ont besoin d’un vrai moment de convivialité, particulièrement après ces mois de restrictions dues à la crise sanitaire. Ce weekend est un moyen de faire se rencontrer tout le monde, tout en concrétisant le fait qu’un nouveau chapitre s’ouvre, avec leur entrée à l’ENSAI.
Nous voulons aussi faire de nombreux évènements pour pousser les gens à se connaître, quel que soit leur parcours antérieur, sans forcément l’axer autour de jeux compétitifs.
Comment parvenir à insuffler un esprit ENSAI alors qu’un grand nombre d’étudiants est encore en distanciel ?
M.B. : Dans le cas de l’Empire Contrastat, notre principale force est d’être un groupe soudé. Nous sommes tous motivés par le projet de BDE, tout en étant très souvent sur la même longueur d’onde. Même si on est en désaccord, on est capable de s’écouter, d’entendre les objections de chacun. Cela nous permettra de rester unis tout au long du mandat et de transposer cette cohésion de groupe à l’ensemble de l’école.
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